Le Guatemala est un des pays les plus métissés au monde. De plus, la culture amérindienne ayant survécu à la colonisation et à la mondialisation vous aurez la chance de découvrir de nombreuses facettes du mode de vie Maya. Pour cela, pas nécessairement besoin de vous enfermer dans des musées, cette culture, il faut la vivre ! Rendez vous sur les marchés, les autochtones transforment chacun d’entre eux en un festival incroyablement coloré ! Ne manquez notamment pas celui de Chichicastenango, sa spécialité : les masques traditionnels. Si vous en avez l’occasion faites un détour par la ville de Totonicapan ; vous y découvrirez une multitude d’artisans prêts à vous expliquer tous les détails de leurs travaux.



Vous trouverez ces merveilleux sites dissimulés dans des paysages sauvages et authentiques. Jungles épaisses dans lesquelles se perdent quelques courts d’eaux fatigués, pics volcaniques, grandes étendues de plantations et sites archéologiques façonnent les paysages de ce petit pays. A Antigua les monastères et les anciens vestiges du temps des colons espagnols s’accrochent à des versants couverts de plantations de café. Le long du Rio Dulce, vous retrouverez de nombreux plaisanciers se détendant en écoutant le silence de la nature. Enfin, à l’Oasis de Semuc Champey, les cascades d’eau turquoise vous époustoufleront. Vous souhaiterez d’ailleurs sans doute prolonger votre séjour dans ce lieu idyllique.

Histoire

Ce fut vers 2000 avant J.-C. que les pêcheurs et les agriculteurs s’installèrent sur la côte pacifique du Guatemala. 1000 ans plus tard la civilisation Maya commença ensuite à se développer ; d’immenses temples qui furent construits dans les montagnes en témoignent encore aujourd’hui.

Le règne de l’Empire Maya pris fin en 1523, avec l’arrivée de Pedro de Alvadaro, un explorateur espagnol. Cinq ans plus tard il avait soumit les peuples Mayas. Leurs terres confisquées par la couronne espagnole les indigènes devinrent des esclaves. Seul le royaume de Tayasal résista à l’envahisseur. Il ne céda qu’en 1697, plus de 100 ans après le débarquement de Pedro de Alvadaro.

En 1821 le royaume d’Espagne accorda sa liberté au petit pays. Restant cependant sous la domination Mexicaine le Guatemala ne se séparera réellement des puissances supérieures que quelques années plus tard. Après cela, les ‘provinces unies d’Amérique Centrale se formèrent et le Guatemala acquit son territoire actuel.

L’indépendance du pays ne révolutionna cependant pas la vie de la population. Les présidents et les dictateurs se succédèrent prônant continuellement la toute puissance de l’église, et l’infériorité des peuples indigènes. Ce ne fut qu’en 1945 que le président Juan José Arévalo se pencha sur ces problèmes. Il réforma également les droits des travailleurs, accordera le droit de grève et modernisa les infrastructures de santé. Cette politique fut ensuite poursuivie par Jacobo Arbenz.

Ces mesures n’étaient pas pour plaire aux présidents américains et ces derniers organisèrent alors l’invasion du pays à partir de son voisin le Honduras. Arbenz dut par la suite s’exiler et démissionner. Ceci marqua alors le début d’une nouvelle période d’instabilité politique et de dictatures. Les conditions de vie des Indiens devinrent alors exécrables et leur population diminua vertigineusement. Après plus de 35 ans de guerre civile le président Alvaro Arzu parvint à signer des accords de paix.

La situation demeura néanmoins compliquée. Les atrocités de l’armée réalisées durant la guerre civile furent dissimulées, de nombreuses personnes voulant révéler la vérité furent assassinées et des procès accusant les anciennes personnalités politiques de corruption furent également engagés. Aujourd’hui le pays est gouverné par le président Oto Pérez Molina.