Sitôt en Irlande un sentiment de quiétude et de liberté vous saisira ; les ruines celtiques se dressant de manière insolite au milieu des plaines enflammées du Connemara, les paysans du coin qui vous salueront comme si vous étiez une vieille connaissance. En Irlande il fait bon vivre. Que vous vous rendiez dans les rues vibrantes de la capitale ou dans les petits villages de l’arrière pays vous goûterez à un accueil qui vous fera chaud au cœur.



Cette expérience à elle seule ferait de vos vacances un beau voyage, l’Irlande a cependant bien plus que de la tranquillité à vous offrir. Ses paysages variés vous raviront. Les falaises vertigineuses de Moher tombant à pic dans l’océan, la montagne tabulaire de Benbulbin qui pourrait se confondre avec un navire, la florissante péninsule de Kerry, les landes du Connemara et bien sûr les trésors architecturaux témoignant du passé de l’île émeraude… Ces paysages se découvriront à vélo, à cheval ou encore à pied, car vous l’avez bien compris, en Irlande, le plus important c’est la proximité avec la nature !



Destination idéale pour tous, l’Irlande nous rappelle le temps où, moins matérialistes, nous aussi, nous évoluions en harmonie avec l’environnement. Vous rapporterez sans doute des souvenirs mais le plus beau de tous sera celui d’un retour à une vie saine et sans source de stress inutile.

Histoire

Comme on peut le voir aujourd’hui, il reste de nombreuses constructions celtiques en Irlande. Ces derniers furent en effet les premiers à atteindre les côtes irlandaises. Imposant leur culture et leur langue, ils régnèrent pendant plus d’un millénaire.

Ensuite, les Vikings norvégiens s’installèrent en 840, les Danois puis les Normands et les Anglais (1169) suivirent. Ces derniers (à l’exception des Anglais) s’assimilèrent tous à la culture irlandaise et ne laissèrent que peu de traces. Les Anglais eux, annexèrent l’Irlande et forcèrent les populations à se soumettre à l’autorité de l’église catholique.

Cela marqua le début de la longue période de conflit dont on parle encore aujourd’hui.

Les mouvements nationalistes fusèrent donc de tous côtés. L’Angleterre peina réellement à dompter le peuple irlandais et décida alors de faire venir des colons anglais par milliers. En 1800 l’Irlande fut alors unie au Royaume-Uni. De nombreuses lois discriminant les Irlandais furent alors instaurées. Les enseignants furent interdits d’enseigner dans les écoles irlandaises, les références au passé historique de l’Irlande furent supprimées, etc. La Grande Famine de 1841 ne fit ensuite qu’amplifier ce phénomène : les Irlandais, affamés cessèrent en effet de s’opposer aux Anglais et émigrèrent tous vers le Royaume-Uni pour échapper à la misère.

Les mouvements indépendantistes ne réapparurent qu’en 1918. La déclaration de l’indépendance de l’Irlande par Eamon de Valera mena alors à la guerre anglo-irlandaise, et en 1921 26 comtés sur 32 obtinrent leur liberté. Les revendications du retour de l’Irlande du Nord cessèrent en 1998 (bien après la déclaration d’indépendance de la République d’Irlande en 1948).

Depuis 2009 l’Irlande subit la crise économique.