Que vous cherchiez une destination de vacances plage, campagne ou montagne l’Albanie à de jolis endroits en réserve pour vous !L’intérieur du pays est une mine de bonheur pour les randonneurs : treks dans les montagnes, ballades autour des lacs, vues panoramiques et bien d’autres surprises encore. Les sept lacs de Lura (‘les perles de l’Albanie’), les Alpes du nord du pays et leur réserve de faune ainsi que les sentiers en bord de mer vous garderont occupé un moment ! Sur le littoral deux options s’offrent à vous : les plages vierges de sable blanc de la mer Adriatique ou bien le bleu profond de la mer Lonienne ? Si vous optez pour la première n’oubliez pas de faire un halte aux lagons de Karavasta ; des cygnes et des pélicans y ont établit leur résidence ! Si au contraire vous préférez la seconde, profitez-en pour vous rendre au site archéologique de la cité de Butrint. Bâti par les Grecs elle offre une vue sur la mer d’un coté et sur un lac de l’autre qui l’inscrit sur la liste des sites incontournables du pays. Enfin où que vous vous rendiez en Albanie, que ce soit dans l’arrière pays ou bien dans la capitale, vous embarquerez pour une promenade dans le temps au cours de laquelle l’histoire complexe de cette nation vous sera révélée.

Histoire

L’histoire de l’Albanie débute au Xème siècle avant JC avec l’installation d’Illyriens venus tout droit d’Europe Centrale. Ces derniers furent suivis par les Grecs qui colonisèrent la côte et fondèrent les villes de Durres, Apollonia et Butrint. Puis en l’an 167 avant JC, l’Albanie fut vaincue par les Romains et rejoignit l’Empire de Byzance. Sous la domination romaine ce territoire souffrit de nombreuses invasions celtes, slaves, bulgares etc. mais l’autorité romaine finit toujours pas se rétablir.

Ce ne fut qu’en 1344, que le territoire échappa enfin du contrôle des Romains. Les forces Serbes eurent raison de l’armée romaine et annexèrent Constantinople de force. La région, cédant aux attaques répétées des forces Ottomanes, devint ensuite territoire Turc en 1453. Cet évènement fut perçu comme une renaissance pour le monde Occidental : la ville fut repeuplée de Turc et la civilisation byzantine adaptée et redéveloppée de manière à s’imprégner de la culture Ottomane. Les attaques Turcs sur le reste du pays persistèrent et malgré la résistance organisée derrière le héros Gjergj Kasrioti Skanderbeg et l’aide des Vénitiens, le reste de l’Albanie succomba aux forces Ottomanes à la fin du XVème siècle.

S’en suivit l’exode de nombreux Albanais vers l’Italie ; durant cette période les Turcs interdirent l’enseignement en langue albanaise ce qui eut un effet extrêmement néfaste sur la survie de la langue, la lutte contre l’occupant Turc et la sauvegarde de la foi (les livres religieux étant écrit uniquement en langues étrangères aucun Albanais n’y avait accès). De vaines révoltes Albanaises contre l’Empire Ottomane eurent lieu (Shkodra et Ali Pacha) mais furent durement réprimées.

Ce ne fut qu’en 1919, après l’offensive de la coalition Serbie, Grèce, Monténégro et Bulgarie ayant eu pour but le partage des territoires Albanais que l’Albanie gagna enfin son indépendance. Cela fut laborieux et ne se fit qu’à la suite de nombreuses négociations.

Après ça, le pays se vit déchiré par la première et la seconde guerre mondiale à la suite desquelles il subit un gouvernement communiste stalinien jusqu’en 1991. Henver Hodja se lança alors dans la résistance et en dirigea les forces jusqu’à sa mort en 1985.

1992 marqua le début d’une nouvelle ère pour l’Albanie, ces élections mirent fin à 47 ans de régime communiste et le pays pu enfin commencer sa reconstruction. Aujourd’hui on ressent encore la présence du communisme dans les rues de Tirana et les souvenirs des maintes batailles livrées dans le passé sont encore vifs dans les esprits des Albanais.