Une terre française en pleine Amérique du Sud ! En Guyane vous pourrez admirer la forêt Amazonienne lors d’une virée en pirogue tout en bénéficiant d’infrastructures luxueuses et en communiquant en français.



Les amoureux de la nature ne pourront rester de marbre devant les prodiges que la mère nature a réalisés sur ce territoire. Ne vous fiez pas à sa réputation « d’enfer vert » car les marais infestés de moustiques peuvent être facilement évités par qui le souhaite vraiment. La forêt luxuriante et la faune abondante de la région Amazonienne vous attendent !



Lors de votre voyage il faudra cependant aussi vous rendre dans la réserve naturelle du village de Kraw pour admirer les singes hurleurs et les caïmans qui s’y cachent.



La Guyane vous propose également de jolies plages avec juste assez de vent pour les passionnés de sport nautiques. Les îles du Grand Connétable et la plage du Montjoly à côté de Cayenne font partie des plus prisés.



Et puis, ne vous inquiétez pas, quand vous aurez eu assez de grand air vous pourrez toujours revenir à Cayenne et flâner sur la Place des Palmistes et l’Avenue du Général de Gaulle. Cette région appartenant à la France, elle est extrêmement bien développée et le confort des infrastructures touristiques est garantie. N’oubliez pas la petite ville de Saint Laurent du Moroni et pour ceux qui recherchent une expérience culturelle réelle les localités d’Awala et Yalimpo.

Histoire

Les premiers Amérindiens peuplèrent les territoires de Guyane 10 000 ans avant J.-C. A l’arrivée des Européens, on recensait environ 30 000 indigènes.

Ce fut le français Vincent Pinson qui découvrit la Guyane en 1499. La colonisation ne commença cependant qu’en 1604 avec beaucoup de contestations de puissances portugaises, espagnoles et hollandaises qui elles aussi étaient à la recherche de mines d’or en Amérique. Ceci dit, les populations Amérindiennes ripostèrent et le développement de la ville de Cayenne fut stoppé net. Les Hollandais et les Anglais tentèrent leur chance, entre deux expéditions françaises, mais furent décimés par la rudesse du climat équatorial : les pluies diluviennes, les épidémies de fièvre jaune, de paludisme et de syphilis ainsi que la famine valurent alors le surnom « d’enfer vert » à ce territoire lointain.

La France ne retenta de coloniser la Guyane qu’en 1760 ; cela fut laborieux mais sur les dizaines de millier de français envoyés en Amérique une poignée survécu et s’installa à Sinnamary. Dû à la mauvaise réputation de ce territoire la France n’eu pas à se battre pour le maintenir dans ses possessions. Il n’eut qu’un épisode, en 1815, durant lequel le pays passa pour un brève période sous la domination anglaise.

Durant toutes ces années, les colons français refusant de se rendre dans cet « enfer vert » le pays devint un centre d’esclavage. Il se développa ainsi jusqu’en 1848. L’abolition de l’esclavage ruina l’économie guyanaise. Napoléon III décida alors qu’afin de peupler le pays les bagnards seraient désormais envoyés en Guyane et devraient rester sur ce territoire autant d’années qu’ils avaient été condamnés. Parmi ces derniers se trouvaient Dreyfus, Paillon et Seznec.

La ruée vers l’or de 1885 permit ensuite à la Guyane de connaître un renouveau économique puis en 1946 le pays devint un département français. Cela marqua le début du développement de ce territoire par les autorités françaises. Les lois métropolitaines furent étendues en Guyane et des améliorations sanitaires furent initiées. Le bagne ferma en 1953. La Guyane développa son potentiel touristique suite à cela et le centre spatial de Kourou lui permit de dynamiser son économie. En 2001 la montée du mouvement nationaliste permit à la région d’obtenir plus d’autonomie.