Le visa et le passeport (en cours de validité !) sont exigés pour voyager au Tchad. Vous devrez faire votre demande de visa un peu avant votre départ, la démarche prend environ un mois.
Les axes routiers tchadiens sont majoritairement en mauvais état. Les bus seront le moyen de transport le plus pratique lors de votre voyage. Ceci dit sachez que les départs ne se font pas à des horaires fixes et que de nombreux arrêts seront faits pour récupérer des passagers en route. Les véhicules sont, là encore dans la grande majorité des cas, en mauvais état.
La location d’un 4x4 est généralement relativement chère comparée au coût des transports publics qui sont dérisoires pour les touristes européens. Elle se fait avec chauffeur inclus.
En plus de la remise à jour de vos vaccinations universelles (DTCP, hépatite B) qui est fortement conseillée le gouvernement tchadien exige des voyageurs qu’ils soient vaccinés contre la fièvre jaune. Les vaccins contre la fièvre typhoïde et l’hépatite A et contre la méningococcie sont recommandés. Sachez également que le virus du sida sévit dans tous les pays, ne sortez pas sans protection.
Le Tchad est une destination où le paludisme est un risque réel. Le pays est classé en zone 3. Demandez un traitement antipaludique à votre médecin traitant, prévoyez des vêtements couvrants, des sprays anti-moustiques, etc. Les risques de choléra sont mineurs, à part le paludisme il faudra donc seulement vous soucier de votre hygiène de vie: ne vous baignez pas dans des eaux stagnantes, ne marchez pas pieds nus, ne consommer pas de nourriture cru, évitez les crudités toute préparées, ne buvez pas l’eau du robinet, lavez-vous les mains régulièrement…
Il est important de garder à l’esprit que le Tchad n’est pas une destination à envisager à la légère. La prudence s’impose, que ce soit dans la capitale (évitez de vous y balader pendant les heures creuses) ou dans les zones frontalières. Les assurances assistance médicale et rapatriement sont essentielles.