Ce pays abrite des paysages à couper le souffle. Les déserts de sel d’Uyuni sont tout en haut de la liste des incontournables. Là haut vous perdrez tout sens de l’orientation, le ciel deviendra sable, l’est deviendra l’ouest... ne vous y aventurez pas sans guide mais allez y tout de même car cet endroit est unique au monde. Tant que vous êtes dans la région profitez-en pour aller admirer les lagunes colorées de Tupiza, de plus vous croiserez sans doute des flamants roses en chemin ! Pour une faune plus abondante prenez la direction des réserves de Madidi, Pantanal ou Amboro. N’oubliez pas de vous arrêter à Potosi puis à La Paz en chemin. Cette capitale (la plus haute au monde !) se transforme en un immense marché le jour et en un canyon étoilé la nuit. Potosi est une étape centrale pour comprendre l’histoire mouvementée de ce beau pays.



En plus de tous ces beaux paysages vous trouverez une culture riche et colorée. L’histoire de ce pays fut en effet tissée par de nombreuses civilisations. Chacune à laissé son empreinte dans l’héritage culturel de la région et les Boliviens se font un plaisir de célébrer cette variété d’influences. Ainsi lorsque vous aurez épuisé vos yeux avec la richesse des paysages vous pourrez vous lancer sur les traces de Che Guevara, visiter des missions jésuites et vous laisser bercer par les mélodies andines.

Histoire

La culture Quechua est l’une des plus connues lorsque l’on parle de la Bolivie. Cependant de nombreuses autres civilisations s’étendaient sur ce territoire (appelé le ‘Haut Pérou’ faisant à l’époque partie des terres de la Royauté Péruviennes) avant que les Quechuas n’arrivent.

La civilisation Tiwanaku et la culture Chavin furent les premières à se développer. Suite à leur disparition, elles furent remplacées par la civilisation Quechua en 1450 qui contrôla ce territoire jusqu’au début de la colonisation en 1539. Les colons, intéressés par les objets en or des indigènes minèrent le pays entier.
C’est de cette époque que date la mine d’argent de Potosi. La richesse de l’empire d’Espagne à l’époque dépendait essentiellement de cette mine là : ils extrayaient l’argent, l’envoyaient à Buenos Aires et le chargeaient sur des bateaux pour l’Espagne.

Le territoire du Haut Pérou passa ensuite sous la vice-royauté de Rio de la Plata (Empire Espagnol). Sous cette domination, les indigènes durent peu à peu s’adapter à la culture de leurs colonisateurs et en 1780 une série de révoltes fusa. Ceci perdura jusqu’en 1809. Pedro Domingo Murillo, à la tête d’un groupe de révolutionnaires y mit alors fin en proclamant l’indépendance du Haut-Pérou.

Ceci dit indépendance ne rima pas avec stabilité politique : ce ne fut que sous Andrés de Santa Cruz que la situation s’améliora. En 1837, suite à de nombreuses guerres civiles il parvint à unifier le Pérou et la Bolivie. Cela ne dura malheureusement pas. Considérée comme une menace par ses voisins la Confédération péruano-bolivienne fut réduite en poussière peu de temps après.

Ceci marqua le début d’une nouvelle période d’invasions, de guerres civiles puis dans les années 1990 de fraude politique. A partir des années 2000 la situation s’améliore puis en 2006 Evo Morales (le président actuel) est élu avec plus de 54% des voix.